YOM
SONGS FOR THE OLD MAN
Date de sortie : 2016
YOM : composition et clarinette
AURELIEN NAFRICHOUX : arrangements, guitares, steel guitar
GUILLAUME MAGNE : guitares, dobro, banjo
SYLVAIN DANIEL : faible
MATHIEU PENOT : batterie
« Après 7 albums indirectement consacrés à l'héritage culturel maternel (origines juives de Transylvanie), j'ai conçu Songs for the Old Man comme une ré-interprétation de l'exil américain de mon père parti dans les années 50 aux États-Unis.
Un recueil de chansons folkloriques clarinettistes que je "chante" pour mon père, à mon père, mais aussi à tous ceux qui passent leur vie sur la route, nomades, vagabonds, déplacés, réfugiés, avec l'envie de mêler mes diverses influences de Europe de l'Est à "Americana".
J'ai décidé de confier les arrangements et la codirection musicale de cette nouvelle formule à cinq ainsi que la direction artistique du disque à Aurélien Naffrichoux, dont l'Americana est vraiment la culture et la passion. C'est lui qui a transformé mes compositions originales en véritables chansons et qui a pris le parti avec l'ingénieur Ludovic Palabaud de ce son totalement acoustique et "roots" avec uniquement des prises live également rendues possibles par l'incroyable qualité des musiciens présents sur l'album : Sylvain Daniel à la basse avec qui je travaille depuis plus de 10 ans (bassiste de Wonder Rabbis entre autres), Guillaume Magne à la guitare folk, brillant musicien instinctif, poétique et Mathieu Penot à la batterie, d'une sensibilité absolue parfaite pour le projet.
Le disque a été réalisé en grande partie dans le studio de Denis Barthe, batteur de Noir Désir, où j'avais déjà mixé deux albums précédents : un endroit magnifique, un vrai ranch landais perdu au fond de la forêt, entouré de chevaux et d'animaux sauvages, de pins à perte de vue et des pick-up 4x4… L'Amérique en France, une perfection pour faire ce disque ! Ajoutez à cela les dessins de Fanny Ducassé, une grande artiste qui a écrit et conçu plusieurs livres pour enfants, à qui j'ai demandé de créer l'univers visuel du disque : elle a réalisé ici une de mes plus belles couvertures, une frise intérieure de près d'un mètre longue que l'on pourrait appeler comme une des chansons de l'album "sur la route infinie", d'une beauté onirique hallucinante"
(Yom)
Couverture de l'album : Fanny Ducassé